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23 août 2009

"Toujours sur la pointe des pieds"

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Mardi soir, l'ex coordinateur des urgences de la Clinique Mutualiste de Médoc tenait à huis clos , devant les élus du Médoc à Vendays, une réunion destinée à clarifier les rumeurs qui avaient accompagnées son départ

Le maire de Naujac, Jean Bernard Dufourd, d'habitude en première ligne quand il s'agit de la clinique, était absent à Vendays, selon la presse locale conviée à l'évènement.

Absent, mais représenté sans doute par l'un de nos élus, qui, comme notre maire intervient là dans une affaire de droit privé, interne à la clinique.

Si Jean Bernard Dufourd s'était correctement informé , il saurait que les compétences de médecin du Dr Ferracci ne sont pas en cause dans cette triste affaire.

Nous devons garder toute confiance en la direction de cet établissement pour garantir une offre de soins de qualité à l'ensemble de la population Médocaine.

Quoi qu 'en pensent certains élus la clinique Mutualiste du Médoc, comme à son habitude, continue de fonctionner avec un personnel toujours présent et compétent.


Dominique Geffré.

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Jeudi 20 Aout 2009

LESPARRE. Ils souhaitaient en savoir plus sur les raisons du licenciement du médecin

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Des élus locaux ont reçu l'urgentiste licencié

l fallait visiblement que ça sorte. Mardi soir, l'ex-coordinateur des urgences de Lesparre, officiellement licencié depuis le début du mois d'août après avoir dénoncé une situation de sous-effectif, s'est exprimé, à huis clos, devant une dizaine d'élus du Médoc, à la mairie de Vendays. Des élus de Queyrac, Naujac, Pauillac, Saint Yzan, Carcans étaient entre autres présents.

L'objet de la réunion était semble-t-il de clarifier la situation à la suite de rumeurs qui avaient accompagné le départ forcé du médecin.

Soutien discret

Il faut dire que les fautes reprochées à l'urgentiste, outre le fait d'avoir divulgué à la presse le planning en sous-effectif du service, étaient restées quelque peu mystérieuses. « On me reproche aussi d'avoir mal géré les plannings, d'avoir fait des gardes dans un centre anti-poison, et d'avoir suspendu un Smur de façon temporaire », coupait court hier au téléphone Serge Ferracci. « J'ai des arguments à faire valoir pour ma défense », assure le médecin.

Depuis le mois de juillet, le soutien des élus du Médoc à l'urgentiste était resté discret. Lors de la manifestation en faveur du médecin, organisée devant les urgences, seule la même dizaine de maires ou conseillers municipaux avait fait le déplacement. Ceux-ci avaient d'ailleurs pu rencontrer la direction de la clinique. Selon des sources concordantes, non confirmées par la mutualité, plusieurs allusions au salaire du médecin auraient été faites par le représentant de la direction lors de cette entrevue. « Je tiens mes fiches de paye à disposition. Il n'a jamais été question d'argent dans le conflit qui m'oppose à la clinique », rétorquait hier le médecin.

« On sent bien qu'on essaie de ternir la réputation d'un homme, ce sont des procédés que je ne peux que réprouver », déclarait hier Jean-Bernard Dufourd, le maire de Naujac, qui s'était fait représenter à Vendays.

Mais depuis un mois, l'embarras est palpable dans certaines municipalités. « Le cas Ferracci est une affaire de droit privé dans laquelle nous ne souhaitons pas intervenir », avait déclaré Bernard Guiraud, le maire de Lesparre, qui n'avait pas souhaité se joindre à la manifestation, estimant que la divulgation d'informations internes constitue bien une faute grave légitimant un licenciement.

Vigilance

« Sans doute aurais-je pu me protéger derrière un syndicat ou une association. Mais j'estime que lorsqu'on a des responsabilités, on doit se montrer responsable. Les syndicats et la direction ont été alertés bien avant que je ne prévienne la presse », répond Serge Ferracci.

Du côté des élus présents à Vendays, certains ont tenu à affirmer leur position : « Nous ne pouvons pas demander plus de moyens et ne pas soutenir celui qui a dénoncé le système », déclare Jean-Bernard Dufourd.

Pour Jean-Francis Ségui, l'heure est désormais à la vigilance : « Si le docteur Ferracci n'est plus là, il faut que les élus prennent les choses en main et demandent désormais plus de transparence au niveau des services de santé du Médoc. »

Au mois d'août, une pétition de soutien à l'urgentiste avait recueilli près de 3 000 signatures de Médocains. L'urgentiste a annoncé son intention de saisir les prud'hommes pour licenciement abusif.

Auteur : yann saint-sernin

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