Sécurité : Surfeurs et écoles à pied d'œuvre
Toujours plus de surfeurs. Sans compter le fort développement des écoles sur le littoral. Pour la seule commune de lacanau, on en recense neuf ! Dans le Médoc, toutes les stations balnéaires ont au moins une structure qui évolue sur la plage. Cette présence, qui peut parfois déranger les « plagistes », est aussi salvatrice. Lors d'un récent point presse sur la sécurité nautique, Henri Sabarot, le président de la CdC des Lacs Médocains, a fait le lien avec la diminution du nombre de noyades. L'élu de relever que les bilans de fin de saison n'étaient plus aussi lourds que par le passé. Les surfeurs apportent donc leur contribution. Le même constat est formulé par d'autres maires, conscients d'avoir tout au long de l'année une forme de veille continue sur la côte. Comme les MNS, les moniteurs de surf sont formés au secourisme, et titulaires d'un diplôme de sauveteur nautique (BNSSA). Sur la commune du Porge, qui n'est surveillée que deux mois dans l'année, Pierre Vienne, le patron de Skeepskool surf et sauvetage côtier, témoigne avoir sauvé environ 10 personnes lors de la dernière saison estivale. Par deux fois, en 2005, Pascal Basurko, ancien champion de bodyboard, avait évité la noyade à des baigneurs imprudents. Les faits s'étaient déroulés à Lacanau. Pour son courage, le surfeur avait été récompensé par le Rotary Club. Et aussi d'une belle lettre de reconnaissance du maire. Jusqu'à ce jour, le nombre de ces sauvetages reste difficile à quantifier. Beaucoup se déroulent sur des plages excentrées, et dans la « discrétion ». Sur la plage tout au long de l'année, les surfeurs limitent le bilan des noyades.