HOURTIN. La Trans'Aq s'élance 200 concurrents

HOURTIN.

La Trans'Aq s'élance

200 concurrents représentant neuf nations vont participer à la Trans'Aq 2009. (PHOTO R. B.)

La 5e édition de la Trans'Aq, organisée par l'association Dunes organisation de Gérard Caupène, va prendre son envol lundi matin de Hourtin pour une première étape qui conduira les quelque 200 engagés, originaires de neufs nations, à... Hourtin ! Plus précisément de Piqueyrot, point de départ du « raid », au merveilleux site de La Gracieuse, au bord du lac.

La déjà « mythique » Trans'Aq, c'est une course pédestre de 230 kilomètres, découpée en six étapes de 25 à 60 kilomètres, dont une nocturne du côté de la dune du Pilat, qui conduira cette année ces coureurs de l'ultra de Hourtin, donc, à Saint-Girons dans les Landes. Avec au menu environ 85 % de chemins forestiers et 15 % de dunes et de plages (jamais de goudron !), loin de toute urbanisation. Les bivouacs eux-mêmes ont été choisis pour leur caractère sauvage et isolé !

Une aventure difficile

La Trans'Aq est avant tout « une aventure humaine, faite d'amitié, de fraternité et de solidarité, et ouverte à tous », souligne Gérard Caupène. La moyenne d'âge des concurrents s'établit d'ailleurs à 48 ans et la doyenne de la course affichera fièrement ses... 70 printemps au départ ! Mais il n'en reste pas moins qu'elle représente aussi une aventure sportive de première grandeur ! « Une course de dingues conçue par un dingue », dira même Philippe Billard. Une course régie par un règlement particulièrement strict dont le non-respect s'assortit de pénalités et même de mises hors course !

Une de ses grandes caractéristiques est l'autosuffisance alimentaire des concurrents. Les coureurs transportent leur alimentation pour trois jours (2 000 Kcal conseillées par jour), l'organisation, une soixantaine de personnes, assurant quand même le ravitaillement en eau, mais le poids du sac, sac de couchage et trousse médicale compris, ne doit pas dépasser 7 kilos. Pas d'assistance, pas d'accompagnateurs.

Les concurrents ne doivent laisser aucun déchet derrière eux... Pour arriver au bout des 230 kilomètres, de bonnes jambes ne suffiront pas... la tête aussi sera indispensable !

Auteur : Robert Boivinet