Surveillance des plages
FORMATION. Depuis samedi, Montalivet-centre accueille un stage pour les nageurs sauveteurs
Mouvement incessant de personnes habillées de combinaison estampillée Société nationale des sauveteurs en mer (SNSM), engins et autres matériels d'intervention dans l'océan, etc. : à la plage, tout indique que c'est ici que se déroule le stage organisé par le Centre régional de formation des sauveteurs saisonniers de Bègles. 92 inscrits suivis par 17 encadreurs y complètent une formation qui a commencé en octobre 2008.
Programme intense
« Ils ont passé tous les diplômes de secourisme qu'il faut avant de venir à la présente session », note Hervé Bénachour-Teste, chef de plage de Montalivet et adjoint au directeur du stage. Au total, cinq étapes ont été déjà franchies, dont l'obtention du Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA), le certificat de radiotéléphonie, le permis bateau, etc. « Pour être nageur sauveteur de la SNSM, il faut maintenant leur apprendre les techniques nécessaires pour surveiller les plages », souligne François Loiseau, directeur du stage.
Pendant 5 jours (jusqu'à mercredi), les stagiaires sont ainsi soumis à un programme serré et intense. Les épreuves de natation leur permettent d'acquérir des connaissances en ce qui concerne le sauvetage à l'océan. Palme, paddle et filin sont les principaux outils utilisés. La conduite et le pilotage du jet-ski constituent une séquence décisive, tout comme la mise en situation de secourisme. Grâce à la simulation des interventions, les stagiaires sont sensibilisés sur les mesures d'urgence à prendre pour aider les baigneurs en difficulté.
Être prêts à 120 %
« Nous faisons tout ce qu'il faut afin qu'ils soient prêts à 120 % pendant l'été », affirme François Loiseau. Tous seront en effet affectés sur les plages surveillées par la SNSM, en accord avec les mairies.
À noter qu'en Gironde, une centaine de sauveteurs sont mobilisés chaque année pour la sécurité des plages, dont 45 à Montalivet, une quinzaine au Verdon, idem à Arcachon, sept à Naujac, trois à Gujan-Mestras, etc.
Dans certains sites comme Soulac ou Lacanau, cette surveillance se fait en partenariat avec les CRS, dont le retrait progressif de ce circuit est annoncé.
Auteur : norbert n. ouendji
lesparre@sudouest.com